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Tour de France

Boy van Poppel (11ème) : « Nous n’avons pas été piégés »

Au lendemain de la première journée de repos, les coureurs du Tour de France sont repartis ce mardi en région Auvergne-Rhône-Alpes, depuis la commune d’Albertville. Au bout des 190 kilomètres de cette 10ème étape, les coureurs rejoignaient Valence, qui avait accueilli un sprint lors du dernier passage du Tour en 2015.

Le peloton s’est élancé sous une fine pluie, sans l’Allemand Jonas Koch, malade depuis deux jours. Marqué par une première partie de Tour éprouvante, le peloton a immédiatement laissé partir Van der Sande (Lotto) et Houle (Astana). Les deux hommes ont composé l’échappée du jour, monopolisant le seul point en haut du seul GPM du parcours, le Col de Couz (7.5 km à 2,8).

À l’approche des contreforts du Vercors, le peloton avait accéléré dans la montée non-repertoriée de Beauregard-Baret (5.3 km à 3,8%), potentielle menace pour les sprinteurs. Le changement de rythme avait ainsi fait fondre l’écart avec les deux fuyards, jusqu’à donner lieu au regroupement à 36 kilomètres de l’arrivée. 

Le vent a ensuite servi d’appui à un coup de bordure, qui a rompu le peloton à 15 kilomètres de l’arrivée. Attentifs, Jan Bakelants, Louis Meintjes et Boy van Poppel ont accroché le bon groupe. Boy van Poppel a donc pu participer à l’emballage final dans les rues de Valence, prenant la onzième place du sprint remporté par Mark Cavendish (Deceuninck).

Si je suis déçu de ne pas être dans le top 10 qui était à ma portée, il y a tout de même motif de satisfaction. J’ai réussi à passer la dernière montée, alors que j’étais à la limite, puis avec Louis Meintjes nous avions été bloqués quand les premières bordures se sont formées. J’ai sprinté pour que Louis et moi rentrions sur la tête, et cet effort m’a presque vidé. J’ai essayé de récupérer le plus possible pour le sprint, que j’ai abordé en bonne position. Mais Sagan a failli chuter juste devant moi à 150 mètres, puis j’ai été enfermé par Turgis quand je voulais passer à droite, ce qui ne m’a pas permis de pleinement défendre mes chances. J’aurais voulu décrocher un deuxième top 10 pour l’équipe, c’est pourquoi il y a une part de déception, si près du but. Mais l'essentiel aujourd'hui, c'est que nous ayons évité les pièges de cette étape de transition. 

Dans cette étape piégeuse, la mission de nos hommes était de protéger Louis Meintjes des bordures, afin qu’il ne perde pas de temps. Ce qu’ils ont parfaitement réussi. Boy van Poppel a de nouveau pris part au sprint et titille le top 10, qui ne s’est pas joué à grand chose. Demain ne sera en revanche pas une question de détails : dans la double ascension du Mont Ventoux, seules les jambes feront la différence.

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