Comme annoncé, le vent a joué un rôle crucial ce lundi, à l’occasion de l’étape d’ouverture du Benelux Tour (2.WT, 30/08-5/09), disputée dans les plaines ouvertes de la Frise, au nord des Pays-Bas. Dans la dernière heure de course de cette étape longue de 169,6 kilomètres, des bordures se sont formées au sein du peloton, plusieurs formations profitant de la forte brise de la mer du Nord pour créer une sélection. Dans le premier groupe, on retrouvait le sprinteur néerlandais Danny van Poppel, récent vainqueur de l’Egmont Cycling Race, qui ne s’est pas fait piéger.
Fort d’une trentaine d’unités, le groupe van Poppel a alors repris les sept échappés partis tôt après le départ à Surhuisterveen. Tous ont poursuivi leur collaboration jusqu’à l’arrivée à Dokkum, jugée au bout de deux tours de circuit local. À l’issue d’un sprint houleux, Tim Merlier s’est montré le plus rapide, tandis que van Poppel a décroché la 6ème place. Un contre-la-montre individuel de 11.1 kilomètres aux abords du complexe éolien de Lelystad attend les coureurs demain.
Tout le peloton était informé ce matin, durant le briefing d’avant-course, que les bordures allaient être de la partie. Il a donc été nécessaire de se battre pour les positions, dans la nervosité, du début jusqu’à la fin. Heureusement, j’ai une certaine expérience dans les coups de bordure et nous avions travaillé parfaitement, en équipe. Lorsque les premières cassures sont apparues nous étions bien représentés devant mais cela s’est regroupé par après. Nous sommes restés attentifs jusqu’à ce que nous soyons complètement enfermés sur le pont à hauteur de Lauwersmeer. Au rond-point suivant, j'ai vu qu'il ne restait qu'une trentaine de coureurs. J’étais parvenu à accrocher le bon wagon. À l’approche du sprint, j’ai accroché la roue de Merlier, mais je n’ai pas pu me frayer un chemin et je dois me contenter de la sixième place. Après le chrono, il y a encore deux étapes réservée aux sprinteurs, dont l’arrivée à Ardooie où j’ai fini 2ème en 2016.
