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Vuelta a Espana

Eiking, nouveau leader du Tour d’Espagne : « Un miracle »

Après une première semaine du Tour d’Espagne (2.WT, 14/08-5/09) haute en couleurs, qui avait vu Rein Taaramäe se draper du maillot de leader suite à son succès d’étape à Picon Blanco, le Norvégien Odd Christian Eiking a offert ce mardi à l’équipe Intermarché-Wanty-Gobert Matériaux une nouvelle occasion de rêver en rouge. Dans une dixième étape propice aux échappées, avec notamment le seul Puerto de Almáchar dont le sommet trônait à 17 kilomètres de l’arrivée, les coureurs ont longtemps bataillé pour rejoindre le bon coup. Pas moins de 80 kilomètres ont été nécessaires après le départ donné à Roquetas de Mar pour qu’un groupe de 30 coureurs ne reçoive le feu vert du peloton. Parmi eux figurait le Norvégien Odd Christian Eiking, 19ème et le mieux placé au classement général, avec un retard de 9 minutes 10 sur Primoz Roglic.

Ce groupe de tête a doucement fait grimper son avance, jusqu’à ce que l’écart ne franchisse la barre fatidique des 10 minutes à 30 kilomètres de l’arrivée. L’avance culminera aux alentours des 13 minutes au pied de l’unique ascension du jour, le juge de paix dénommé Puerto de Almachar. Tout indiquait que Eiking allait non seulement jouer la victoire d’étape, mais également se parer du maillot de leader si tant est qu’il contrecarre la menace représentée par Guillaume Martin (Cofidis), distant de 30 secondes du Norvégien au général. L’Australien Storer (DSM), déjà vainqueur d’étape sur cette Vuelta, s’est découvert dans les parties les plus raides et finit par s’imposer en solitaire à Rincón de la Victoria. Juste derrière, Eiking avait déjoué les tentatives de Martin et est parvenu à décrocher la cinquième place sur la ligne.

Le leader de la course Roglic (Jumbo), qui avait déclenché les hostilités très tôt dans l’ascension au sein du groupe des favoris, a franchi la ligne à près de 12 minutes. Ce faisant, Eiking devient le nouveau leader du Tour d’Espagne. Le Norvégien dispose d’une avance de 58 secondes sur son plus proche concurrent à la veille d’une étape pour puncheurs, de 133 kilomètres menant à Valdepeñas de Jaén, ascension explosive souvent empruntée par la Vuelta.

C’est un sentiment indescriptible d'être leader du Tour d’Espagne, c'est vraiment génial ! Après le succès fantastique de Rein Taaramäe, ce maillot rouge représente un magnifique bonus pour l'équipe. Je suis très heureux. Jamais je n’aurais imaginé ce matin terminer l’étape en rouge, avec un retard de 9 minutes 10 au général. Il aurait fallu un miracle pour que je devienne le leader de la course. Une fois dans l’échappée et conscient que l’écart ne cessait de croître, j’ai commencé à croire au miracle. Je me méfiais de Guillaume Martin, qui est un adversaire redoutable, proche de moi au général et qui vient ni plus ni moins de terminer dans les 10 premiers du Tour de France. Guillaume est aussi mon ancien coéquipier et je connaissais ses qualités. J’ai finalement réussi à répondre à ses tentatives et même à lui reprendre du temps. C’est un fait important car je compte défendre ce maillot le plus longtemps possible !

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