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Tour de Wallonie

Girmay : « Hâte d’épingler à nouveau un dossard sur les terres des sponsors »

De samedi à mercredi, la World Team évoluera dans sa région à l’occasion du Tour de Wallonie. Seront présents dans ses rangs, entre autres, le vainqueur de l’édition 2019 Loïc Vliegen ainsi que Biniam Girmay, qui effectue son retour en Europe depuis sa performance historique sur le Giro.

Au cours des cinq étapes de cette 43ème édition, chacune des cinq provinces wallonnes seront traversées, avec des parcours vallonnés et un circuit local pour conclure. Dès le weekend d’ouverture, le Mur de Huy servira de juge de paix et ce, pour la toute première fois dans l’histoire de TRW.

Sept difficultés seront répertoriées le lendemain entre Verviers et Herve, dans une région chère à Loïc Vliegen, dont la mythique côte de La Redoute à 56 kilomètres de l’arrivée.  

Lundi vers Rochefort et mardi en direction Couvin, il y aura respectivement quatre et cinq ascensions à conquérir. Pour le dernier jour, les côtes laissent place à 25 kilomètres de pavés, répartis sur huit secteurs dans la province du Hainaut.  

Outre Vliegen, qui a décroché sa première victoire professionnelle à Beyne-Heusay l’année de son sacre, la World Team wallonne s’appuiera sur un autre vainqueur d’étape en la personne de Dimitri Claeys, victorieux à Vielsalm en devançant au sprint Gianni Meersman et Arnaud Démare, notamment.

Le récent champion d’Érythrée du contre-la-montre Biniam Girmay va découvrir les routes du Tour de Wallonie pour la première fois, au même titre que Lorenzo Rota, récent quatrième du Tour de Belgique et vice-champion d’Italie. 

Autre régional de l’épreuve, Kévin Van Melsen en sera à sa onzième participation, il avait remporté le classement de la montagne en 2014. Ses compatriotes Jan Bakelants (6ème en 2010) et Aimé De Gendt complètent la sélection dirigée par Valerio Piva et Jean-Marc Rossignon.

« Je retrouve l'équipe pour la première fois depuis ma victoire d'étape sur le Giro, et mon troisième bloc de compétitions en Europe va démarrer intensément sur le Tour de Wallonie. Je me souviens des pentes du Mur de Huy depuis ma participation à la Flèche Wallonne l'an dernier. Je suis allé reconnaître le final de cette première étape avec Loïc Vliegen et notre directeur sportif Valerio Piva, afin de rafraîchir mes connaissances du parcours. Nous avons également parcouru les 100 derniers kilomètres de la deuxième étape. C'était spécial de monter le Col de La Redoute, avec tous ces noms de champions peints sur la route. J'ai essayé d'imaginer le duel entre Michèle Bartoli et Franck Vandenbroucke, qui avait eu lieu lors de Liège-Bastogne-Liège en 1999. Quand je suis en Europe, je regarde régulièrement des images d’archives des grandes classiques. C’est intéressant pour découvrir les routes, mais aussi pour mieux connaître l'histoire du cyclisme. » « J'attends avec impatience mon retour à la compétition. Reste à savoir quelles seront mes sensations sur ces côtes mythiques. Je pense qu'il y aura des opportunités de sprint, car je sais que bon nombre de sprinteurs seront au départ. Il y a aussi une étape pavée. Nos directeurs sportifs nous ont également informés avec des images vidéo de la reconnaissance. Les secteurs pavés sont longs, mais la difficulté sera moindre comparée à la difficile montée (Paterberg) où j'ai essayé de suivre Van Aert et Laporte jusqu'à la finale de l'E3 Classic. Nous aurons une solide équipe, j’ai hâte d’épingler à nouveau un dossard sur les terres des sponsors ! »

« Le Tour de Wallonie est toujours un rendez-vous important de mon calendrier. Cette année est plus particulière encore, en raison de l'arrivée à Herve lors de la deuxième étape, à quelques hectomètres de la résidence de mes parents. J'ai eu plusieurs fois la chance de courir là-bas et même de gagner, c’était à la Flèche Ardennaise. Ce fut un moment inoubliable. La connaissance du parcours est toujours un avantage. Je me remémore toujours de ma première victoire professionnelle sur le Tour de Wallonie, il y a trois ans. Je connaissais la descente dans les rues de Beyne-Heusay par cœur, j'ai pu m’échapper avec un petit écart sur le Mur de Fayembois et préserver mon avance jusqu'au sommet. Cette victoire d'étape m’a ensuite permis de remporter le classement général. » « Dans cette édition, on en saura beaucoup sur les forces en présence dès la première étape sur le Mur de Huy. Le lendemain, de grandes différences peuvent également survenir si les équipes souhaitent durcir la course. Je pense que le classement sera serré dimanche soir, on pourra alors faire le bilan en fonction des trois jours restants. Compte tenu des secondes de bonification en cours de route et à l'arrivée, les trois premières places dans les étapes me paraissent incontournables pour espérer monter sur le podium final. » « Comme pour mes autres participations au Tour de Wallonie, je me suis préparé à Livigno. Pas moins de douze coureurs de l’équipe étaient présent là-bas pour un stage en altitude, accompagnés par nos entraîneurs et notre staff. Nous avions le choix de nous entraîner en groupe, individuellement ou de passer du temps avec nos familles, mais la plupart du temps, nous terminions tous nos entraînements ensemble. J'ai passé un bon moment et j'ai hâte de retrouver la compétition après cette période d'entraînement de qualité, avec une météo idéale. »

« Au cours des deux derniers mois, Biniam Girmay a pu se préparer chez lui à Asmara en vue d’entamer un long bloc de compétitions qui devrait le mener jusqu’à la fin de saison, avec de gros objectifs pour les mois de septembre et octobre. Il vit à 2400 mètres d'altitude, ce qui est un gros avantage pour lui lorsqu'il vient courir en Europe. Il peut monter jusqu'à 3500 mètres d'altitude ou descendre au niveau de la mer pour s'entraîner derrière le scooter. Cela nécessite un suivi attentif, car plus on monte haut, moins il est possible de pédaler à haute puissance, et la récupération est également plus longue. Nous accordons beaucoup d'attention à l'adaptation à ses conditions d'entraînement. Il faut de l'expérience pour gérer cela et une étroite collaboration entre le coureur et l'entraîneur est primordiale. Biniam et moi communiquons bien sur les instructions à suivre et les commentaires, nous nous appelons régulièrement. Après chaque bloc d'entraînement de deux ou trois jours, il m’envoie ses données et nous échangeons. En plus de notre façon habituelle de travailler via TrainingPeaks, je lui transferts aussi des fichiers Excel et des captures d'écran de ses missions quotidiennes. C’est un privilège pour moi de pouvoir travailler avec des talents comme Biniam ! »

Stage 1 (23/07): Temploux – Huy (174,4 km)
Stage 2 (24/07): Verviers – Herve (176,8 km)
Stage 3 (25/07): Visé – Rochefort (195,6 km)
Stage 4 (26/07): Durbuy – Couvin (200,8 km)
Stage 5 (27/07): Le Roeulx – Chapelle-lez-Herlaimont (214,7 km) 

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