Après deux journées réservées aux sprinteurs, la troisième étape disputée ce samedi offrait la possibilité aux prétendants pour le classement général de s’expliquer sur les pentes de la montée finale de Qurayyat (2,8 km à 7%). Partis de la Sultan Qaboos University, les coureurs devaient accomplir 180 kilomètres dans les Monts Hajar avant de rencontrer le juge de paix.
La journée a commencé par une échappée de six coureurs au sein de laquelle s’était glissé Kévin van Melsen. Dans le peloton, les hommes dirigés par Valerio Piva sont restés groupés et ont ainsi profité de leur une position favorable, n’ayant pas à assumer la chasse derrière les fuyards. Van Melsen a occupé la tête de la course jusqu’au deuxième et dernier sprint intermédiaire de la journée, situé à 20 kilomètres de l’arrivée.
Une fois le regroupement opéré, un peloton compacte s’est présenté au pied de la montée finale de Qurayyat. Le grimpeur Jan Hirt a été le premier à se découvrir sous la flamme rouge, au prix d’un gros effort qui semblait décisif. Le Tchèque a été remonté de justesse dans les derniers mètres par le Danois Charmig (Uno-X), qui seul le devance sur la ligne. L’Estonien Rein Taaramäe et le Français Hugo Page, respectivement 6ème et 14ème de l’étape, accompagnent Hirt dans le top 10 du général à l’issue de cette première journée vallonnée.
L’équipe a d’abord tout fait pour que nous abordions cette ascension dans les meilleures dispositions possibles. Je me sentais très bien dans les pentes, j’ai accéléré plusieurs fois pour finalement parvenir à créer un écart. Les arrivées explosives ne sont généralement pas ce qui me convient le plus, donc je suis heureux d’avoir pu concourir pour la victoire dans cette montée de Qurayyat. Je me réjouis de ma condition dès ce début de saison, que je dois à mon stage en altitude de trois semaines en Colombie et les précieux conseils de mon entraîneur Ioannis Tamouridis.
