Une semaine après avoir remporté le Sazka Tour, Lorenzo Rota est passé tout près d’un nouveau succès sur le parcours sélectif Polynormande, qui présentait un onze tours de circuit accidenté, aux routes détrempées.
Parti à plus de 160 kilomètres de l’arrivée avec un groupe de 8 coureurs, l’Italien est parvenu à résister au retour du peloton et finalement disputer la victoire au sprint dans les rues de Saint-Martin-de-Landelles.
Le groupe de tête, réduit à cinq coureurs dans le dernier tour, a devancé le peloton d’une vingtaine de secondes et Lorenzo Rota a pris la deuxième place. C’est la onzième fois cette saison que l’Italien se classe parmi les cinq premiers.
« La course s’est décantée après 40 kilomètres, cela paraissait tôt mais suivre le mouvement était la bonne stratégie. Quand il pleut, c’est plus facile d’être à l’avant, on peut prendre les virages plus vite que le peloton par exemple. Et quand j’ai vu Guillaume Martin y aller, je me suis dit qu’il fallait accompagner. Je n’ai jamais été convaincu que nous résisterions jusqu’au bout car le peloton n’était jamais loin. Je savais que plusieurs équipes roulaient pour nous reprendre. Quand Valerio Piva m’a dit de tout donner dans le dernier tour car il ne restait plus que 10 secondes, j’ai fait un kilomètre à fond. Cela s’est avéré décisif. Je suis vraiment content de la façon dont nous avons réussi à tenir. Je cours de façon un peu plus sereine depuis ma victoire au Sazka Tour, j’en avais besoin. À présent, je me rends au Tour du Limousin, avant un stage en altitude pour enfin conclure sur les classiques italiennes. C’est une période de l’année que j’affectionne et ce serait un rêve de gagner en Italie. »
