Ce vendredi 7 juillet, Biniam Girmay a offert le premier podium de l’équipe Intermarché-Circus-Wanty sur la 110ème édition du Tour de France en prenant la troisième place du sprint massif qui a décidé de la septième étape.
Après deux journées pyrénéennes, les sprinteurs avaient l’occasion de se départager sur une étape de 170 kilomètres entre Mont-de-Marsan et Bordeaux, avec comme unique difficulté la courte côte de Beguey située à 30 kilomètres de l’arrivée.
Derrière Simon Gugliemi, l’unique coureur échappé en première moitié de course, Biniam Girmay a remporté le sprint du peloton pour prendre la deuxième place du sprint intermédiaire comptant pour le maillot vert, situé à Grignols aux environs de la mi-course.
Avant le sprint final pour la victoire d’étape, Biniam Girmay a été emmené par son train Dion Smith, Adrien Petit et Mike Teunissen. Remonté aux avant-postes peu avant la flamme rouge par Smith, Girmay a ensuite profité d’un dernier effort de Petit pour entamer son effort bien placé.
Bien qu’enfermé le long des barrières par Jasper Philipsen aux 150 mètres au moment de lancer son sprint, Girmay est parvenu à poursuivre son effort pour décrocher la troisième place derrière le Belge et Mark Cavendish.
« Ce qui me rend heureux aujourd'hui, c'est que j'ai réussi à montrer que je suis sur le Tour de France pour gagner une étape. Et plus important encore, j'ai franchi la ligne d'arrivée en toute sécurité. Dans les sprints houleux comme aujourd'hui, il est important que chacun respecte les règles et sprinte en ligne droite. Je me suis vraiment senti en danger quand j'ai heurté les barrières avec mon pied. Cela aurait pu se terminer en cauchemar pour moi et tous les coureurs derrière. Quoi qu'il en soit, je suis fier de décrocher mon premier podium sur mon tout premier Tour de France. Cela montre que ma condition s’améliore. Dion Smith et le reste de l'équipe ont fait un travail fantastique dans les derniers kilomètres. Collectivement, nous devenons plus forts au fil des étapes, donc je suis confiant pour demain. Avec un profil plus dur, nous nous attendons à ce qu'un groupe plus réduit sprinte pour la victoire et c'est ce que je préfère. »
« Avec les directeurs sportifs, nous avons visionné le sprint après la course. Je me suis rendu auprès du jury car selon nous, le sprint de Philipsen n’était pas correct. Il ne tient pas sa ligne et se déplace dangereusement vers la droite. En conséquence, Biniam est poussé vers les barrières et heureusement, il a pu éviter la chute. Le jury n’est pas d'accord avec notre vision. C'est dommage, car nous considérons que la sécurité est la priorité numéro un pour l'ensemble du peloton. Heureusement, personne n’est allé au sol. Mais si Biniam avait chuté, le mouvement de Philipsen aurait sans doute été qualifié d’action dangereuse. »
