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Tour de France

Jan Bakelants & Boy van Poppel acteurs d’une étape d’anthologie

Les 249 kilomètres reliant Vierzon et Le Crezon faisaient de cette septième étape, disputée ce vendredi, la plus longue de ce 108ème Tour de France. Les coureurs retrouvaient un parcours vallonné, puisque cinq ascensions (de 3ème et 4ème catégories) étaient répertoriées dans les 100 derniers kilomètres.

L’équipe Intermarché-Wanty-Gobert a rapidement mis le nez à la fenêtre pour tenter de créer l’échappée, par l’entremise des Allemands Jonas Koch et Georg Zimmermann. L’attaque décisive a cependant été portée après 40 kilomètres de course, lorsqu’un groupe de 29 coureurs s’est détaché.

Le Belge Jan Bakelants et le Néerlandais Boy van Poppel, les éléments les plus expérimentés de la sélection Intermarché-Wanty-Gobert, faisaient partie de ce groupe de tête aux côtés du maillot jaune en personne, mais aussi de nombreux noms illustres, provoquant une longue – mais vaine – poursuite du peloton.

Ainsi, cette échappée conséquente a eu voix au chapitre, accumulant près de 7 minutes à 100 kilomètres de l’arrivée. Un peu avant, Boy van Poppel avait pris la deuxième place du sprint intermédiaire de Saint-Benin-d’Azy, derrière le porteur du maillot vert Cavendish, également présent aux avant-postes.

La course s’est décantée dans la première des cinq ascensions répertoriées, la Côte de Château-Chinon (3.2 km à 5,2%), après que Mohoric (Bahrein) et Van Moer (Lotto) se soient disputés les points du maillot à pois. Les deux hommes ont poursuivi sur leur lancée et ont créé un écart d’une minute sur le reste de l’échappée.

D’autres coureurs faisaient le choix de l’anticipation, deux autres hommes ont ainsi attaqué à 50 kilomètres de l’arrivée, portant plus tard le nombre de coureurs en tête à 4. En chasse, Boy van Poppel se sacrifiait pour défendre les intérêts de Bakelants, vainqueur d’étape à Ajaccio en 2013.

Mais la différence s’est faite à la pédale dans la Côte de la Croix de la Libération (2.5 km à 7,3%), le Signal d’Uchon (5.7 km à 5,6%) et la Côte de la Gourloye (2.5 km à 5,1%), le sommet de cette dernière étant situé à 9 kilomètres de l’arrivée. Au bout de 5 heures 30 de course, le Slovène Mohoric s’est imposé.



Jan Bakelants achève l’étape du Tour la plus longue du 21ème siècle en dix-septième position. Louis Meintjes, le leader de l’équipe pour le général, a rallié Le Creuzot dans les groupe des favoris arrivé cinq minutes après le vainqueur.

Je suis content aujourd’hui car, même si l’on veut toujours plus, il faut rester réaliste et reconnaître la qualité des coureurs qui étaient avec moi. Nous étions présents devant, pour représenter l’équipe dans la bonne échappée, ce qui est essentiel. À la fin, c’est l’anticipation qui a payé pour Mohoric, et je regrette de ne pas avoir réagi plus vite à l’attaque de Stuyven. Mais il est toujours plus facile de le dire après coup, aujourd’hui tout le monde était à la limite. Ce n’est que partie remise car il y a de belles étapes qui arrivent, dans lesquelles j’ai l’intention de me distinguer.

Dans l’hypothèse où un groupe conséquent parvenait à sortir, la consigne était d’être présent avec plusieurs hommes. C’était donc mission réussie, Jan Bakelants et Boy van Poppel se sont très bien comportés à l’avant. Nous savions que le final était très dur pour eux, je dois cependant me réjouir de leur effort, et du fait que Louis Meintjes est dans le rythme des meilleurs grimpeurs. Louis a un très bon moral et il répond présent à l’heure d’aborder la montagne.

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