Intermarché-Wanty-Gobert Matériaux sera l’une des treize équipes World Tour au départ de la 42ème édition du Tour de Wallonie (2.Pro), qui a lieu du 20 au 24 juillet. Cette année, l’épreuve retrouve ses traditionnelles cinq étapes, après une édition 2020 raccourcie en raison des mesures sanitaires. Les coureurs prendront le départ à Genappe (Brabant wallon), et traverseront toutes les provinces wallonnes au cours des cinq jours, pour rallier l’arrivée finale à Quaregnon (Hainaut).
Après une étape d’ouverture qui passera par Ciney (Namur) et rejoindra Héron (Liège), la deuxième journée sera disputée intégralement en province de Liège, avec un parcours difficile à travers l’Ardenne, comprenant six ascensions répertoriées dont La Redoute. La troisième étape, qui relie Plombières (Liège) à Erezée (Luxembourg), est sans doute l’étape reine de cette édition, avec la côte de Beffe (1.6 km à 8,6%) située dans les 10 derniers kilomètres. Ensuite, le peloton rejoindra Fleurus (Hainaut) depuis Neufchâteau (Luxembourg) par une traversée moins exigeante de 200 kilomètres, avant de conclure par une cinquième étape au final indécis entre Dinant (Namur) et Quaregnon.
À domicile, l’équipe Intermarché-Wanty-Gobert Matériaux a rassemblé une solide sélection de sept coureurs, avec notamment le Belge Loïc Vliegen, vainqueur de l’édition 2019, qui retrouve la compétition après avoir quitté les routes du Tour de France. Il sera accompagné par quatre autres compatriotes, dont Quinten Hermans, vainqueur d’étape à Herstal et dauphin du général en 2018, et Aimé De Gendt, 19ème du classement général l’an dernier. Seront également au départ, Baptiste Planckaert, qui a impressionné sur les routes du Tro-Bro Léon (3ème) et du Tour du Finistère (5ème), et Kévin van Melsen, qui en sera à sa dixième participation. À leurs côtés, le puncheur norvégien Odd Christian Eiking, vainqueur d’étape en 2018 à La Roche-en-Ardenne, et le sprinteur italien Andrea Pasqualon, qui découvrira les routes du TRW pour la première fois de sa carrière.
Ce Tour de Wallonie aura une saveur particulière, non seulement parce que la troisième étape démarre sur mes terres à Hombourg et que nous emprunteront mes routes d'entraînement, mais aussi car la Wallonie a été durement touchée par les inondations et que nous roulerons avec une pensée pour les sinistrés. D'ordinaire, nous sommes très motivés à jouer le haut du tableau, mais cette année encore bien plus. On retrouvera l'étape d'Erezée, considérée comme le juge de paix l'an dernier, mais qui n'a pas été aussi dure qu'attendu car les sprinteurs se sont disputés les premiers rôles. En revanche, l'étape de mercredi vers Herve sera très exigeante, avec un circuit local peu connu, mais sélectif. Après un stage dans les Alpes très productif, la forme est au beau fixe et je me sens prêt à aider mes coéquipiers. Notre équipe ne manque pas de qualité, et on pourra briller tous les jours avec l'ambition d'aboutir à un bon classement général à Quaregnon.
Nous venons sur ce Tour de Wallonie avec une équipe déterminée pour défendre le maillot, à l'offensive tout au long de la semaine. À l'exception de Loïc Vliegen qui s'est attelé à soigner son genou après le Tour de France, tous les coureurs reprennent après une période de récupération, où ils ont peaufiné leur condition par des stages en altitude. Nous disposons des données de leurs entraînements, et tout indique qu'ils sont prêts à faire de belles choses. Quinten Hermans et Odd Eiking auront un terrain de jeu intéressant pour viser le général, ainsi que Loïc Vliegen qui connait très bien cette épreuve. On pourra compter sur Andrea Pasqualon en cas d'arrivée au sprint, sur Baptiste Planckaert qui est toujours présent, et les solides Aimé De Gendt et Kévin van Melsen qui pourront, pourquoi pas, se mêler aux échappées. Je dirais qu'il n'y a pas un leader, car nous venons avec un collectif capable de bien faire, quel que soit le relief.
