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Milano - San Remo

Un ancien vainqueur pour emmener la sélection

Ce samedi, Ie tout premier Monument de la saison attend l’équipe Intermarché-Wanty-Gobert Matériaux à l’occasion de Milan-San Remo (1.UWT).  Protagoniste pour la troisième fois de son histoire, la World Team belge a honoré ses deux précédentes participations par son comportement offensif. Lors de l’édition 2020 estivale, les Belges Loïc Vliegen et Aimé De Gendt avaient dynamité le final  en attaquant dans la Cipressa et le Poggio. Un an plus tard, Taco van der Hoorn avait réalisé une époustouflante épopée à l’avant de la course pendant plus de 270 kilomètres. Pour sa 113ème édition, la Classique des classiques emprunte un tracé fidèle à la tradition, à commencer par la distance (298 kilomètres) qui fait d’elle la course d’un jour la plus longue du calendrier. Partant de la Piazza del Duomo de Milan, les coureurs accompliront 140 kilomètres de traversée vers la mer de Ligurie en direction de Gênes, où ils rencontreront le Passo del Turchino, la première difficulté répertoriée. La seconde moitié du parcours emmène le peloton vers le sud-ouest, avec cinq difficultés bien connues comprises dans les 50 derniers kilomètres : le Capo Mele, qui figurait plus tôt cette saison sur le Trofeo Laigueglia, le Capo Cervo, le Capo Berta, la Cipressa et enfin le Poggio di Sanremo, dont le sommet trône à douze kilomètres de l’arrivée jugée sur la Via Roma. La sélection de l’équipe Intermarché-Wanty-Gobert Matériaux sera emmenée par un ancien vainqueur en la personne de Alexander Kristoff. Le Norvégien avait remporté l’édition 2014 en réglant au sprint et dans des conditions dantesques un groupe d’une vingtaine de coureurs, avant de presque réaliser le doublé un an plus tard, devancé par le seul John Degenkolb. Sur ses dix participations à la Primavera, Kristoff a terminé à six reprises parmi les dix premiers. Dixième de Milan-Turin dans le sillage de Kristoff mercredi dernier, l’Érythréen Biniam Girmay sera présent sur la ligne de départ du premier Monument de sa carrière. À deux semaines de son 22ème anniversaire, le vice-champion du monde Espoirs vient d’enchaîner quatre top 10 en dix jours dans des arrivées au sprint, dont trois sur Paris-Nice. À 26 ans, Lorenzo Rota entamera sa septième participation consécutive après un solide début de saison, notamment sur ses terres, qui a abouti à une quatrième place au Trofeo Laigueglia et une treizième sur Strade Bianche. À leurs côtés, les Italiens Andrea Pasqualon et Simone Petilli se sont distingués cette saison en alternant un rôle au service de l’équipe avec de brillantes prestations individuelles, le premier cité sur le Circuit Het Nieuwsblad (8ème) et le second à Strade Bianche (9ème). Au même titre que Pasqualon, le Belge Loïc Vliegen défendra les couleurs de la World Team belge sur la Primavera pour la troisième fois d’affilée. Un an après avoir lancé les hostilités dans la Cipressa lors de l’édition 2020, le Hervien était en lice pour rallier l’arrivée dans le premier groupe jusqu’à ce qu’une chute dans la descente du Poggio ne condamne ses chances. L’Estonien Rein Taaramäe, qui compte dix participations à des Monuments à son actif, découvrira Milan-San Remo pour la première fois de sa carrière à 34 ans, sous la direction de Valerio Piva, Aike Visbeek et Ioannis Tamouridis.

« Pour la première fois de ma carrière, j’ai fait l’impasse sur Paris-Nice en amont de Milan-San Remo, et à la place je me suis rendu à Tirreno-Adriatico. Ce choix apparaissait opportun car il me permettait non seulement de m’économiser du trajet et de la fatigue, mais aussi de faire escale à Milan-Turin et décrocher une troisième place. Contrairement à l’an dernier où je suis tombé malade après Paris-Nice, je suis sorti de la Course des deux mers avec une forme qui se bonifie. J’ai gagné cette saison et obtenu plusieurs podiums, notamment mercredi où j’ai su démontrer une bonne vélocité. J’aborde donc Milan - San Remo avec optimisme et confiance en mon sprint, l'essentiel sera d’être présent pour le disputer. »   « Par rapport à l’édition que j’ai remportée, le final est légèrement différent car à l’époque l’arrivée n’était pas située à la Via Roma, mais un kilomètre plus loin. Ce kilomètre supplémentaire jouait à la faveur d'un sprint et c’est pourquoi les chances d’une offensive tardive sont aujourd’hui plus élevées. Samedi, nous aurons également Biniam Girmay dans nos rangs, un grand talent doté d’une solide pointe de vitesse, plus à l’aise que moi dans les bosses. Il pourra jouir d’un rôle libre dans l’hypothèse où la course explose dans les ascensions, car même s'il est difficile de faire la différence dans le Poggio il ne faut rien exclure avec des concurrents comme Pogacar ou Van Aert qui ont tendance à réécrire les scénarios. »

« C’est un honneur pour moi de participer à Milan San Remo, le premier Monument de ma carrière, qui plus est aux côtés d’un champion comme Alexander Kristoff. Il fait partie des meilleurs coureurs du monde et selon moi sera l’un des favoris, ayant déjà remporté l’épreuve en plus de nombreux top 10. J'aurai la chance de pouvoir apprendre de son vécu sur la plus longue course du calendrier, comme ce fut déjà le cas ce mercredi à Milan-Turin. Par exemple, lutter pour les positions dans un peloton compacte et un final technique est un domaine dans lequel je dois encore m’améliorer et j’ai déjà pu tirer des enseignements à ses côtés mercredi. Ce samedi, mon objectif sera avant tout d’engranger de l’expérience et de poursuivre ma progression en tant que coureur. »

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