INTERMARCHÉ
WANTY

Rechercher
Fermer ce champ de recherche.
Vuelta a Espana

« Un solide noyau de grimpeurs pour le top 10 à Madrid »

Pour la deuxième fois de son histoire, Intermarché-Wanty-Gobert Matériaux participera au Tour d'Espagne (2.UWT). Le troisième Grand Tour de la saison s’élancera ce vendredi 19 août depuis Utrecht (Pays-Bas) pour rallier Madrid le dimanche 11 septembre. 

La World Team avait marqué de son empreinte sa toute première participation l’an dernier, grâce notamment au succès d’étape de Rein Taaramäe au sommet de Picón Blanco. Elle avait ensuite défendu le maillot rouge de leader pendant neuf jours, soit près de la moitié de l’épreuve, sur les épaules de Taaramäe (2) et Odd Christian Eiking (7).

PARCOURS
Les Pays-Bas accueillent les trois premières étapes de cette 77ème édition, avec un contre-la-montre par équipes pour ouvrir le bal suivi de deux étapes intégralement plates. Après une journée de transfert, le peloton rejoint le Pays basque pour trois étapes vallonnées en direction de Laguardia, Bilbao et l’ascension San Miguel de Aguayo, qui accueille la première arrivée au sommet (12,5km à 6,6%).

La première semaine se termine par deux autres arrivées au sommet dans les Asturies : Colláu Fancuaya (10,3 km à 7,8%) le huitième jour et Les Praeres de Nava (3,8 km à 13%) le lendemain. Après le jour de repos, l’unique contre-la-montre individuel de cette édition traverse la province d’Alicante sur 31 kilomètres intégralement plats. 

L’arrivée vers Cabo de Gata le onzième jour constitue la première opportunité pour les sprinteurs depuis l’entrée sur le sol ibérique, avant une arrivée au sommet de Peñas Blancas (19,8 km à 6,4%) le lendemain. Le dernier jour de repos est précédé par deux arrivées au sommet en Andalousie, respectivement Sierra de la Pandera et Sierra Nevada (2500 mètres) les quatorzième et quinzième jours. 

La dernière ligne droite vers Madrid comporte deux arrivées au sommet, au Monasterio de Tentudía (9,3km à 5,1%) et Alto de Piornal (13,3km à 5,6%) les dix-septième et dix-huitième jours. S’ensuivent une étape courte dessinée autour de Talavera de la Reina, avec un double passage du Puerto del Piélago (9km à 5,9%), une journée copieuse dans la Sierra de Guadarrama qui mène au Puerto de Navacerrada (1850 mètres) et l’étape de clôture dans les rues de la capitale madrilène.

SELECTION
Dirigée par Pieter Vanspeybrouck, Valerio Piva et Jean-Marc Rossignon, la sélection comptera dans ses rangs trois coureurs qui ont terminé dans le top 10 d’un Grand Tour cette saison. Louis Meintjes, huitième du Tour de France, revient sur l’épreuve pour la huitième fois (10ème en 2015, 12ème en 2017). Le Sud-Africain figurait dans le top dix du classement général l’an dernier, jusqu’à ce qu’il soit contraint à l’abandon dans l’avant-dernière étape. 

Il sera accompagné par Jan Hirt et Domenico Pozzovivo, respectivement sixième et huitième du Tour d’Italie en mai dernier, qui disputeront leur quatrième Vuelta. Le Tchèque, également vainqueur d’étape sur le Giro, en sera à son dixième Grand Tour. L’Italien a déjà terminé dans le top 10 (6ème en 2013) et entamera le 23ème Grand Tour de sa carrière. 

L’Estonien Rein Taaramäe revient sur la course où il est devenu le premier coureur de l’équipe à porter la maillot de leader sur un Grand Tour grâce à sa victoire d’étape à Picon Blanco, survenue dix ans après son autre succès à Lagos de Somiedo. Le Belge Jan Bakelants, deux fois 17ème de la Vuelta, est l’autre vainqueur d’étape sur les Grands Tours de la sélection. 

Le sprinteur Gerben Thijssen et son poisson pilote Boy Van Poppel débuteront le Tour d’Espagne pour la deuxième fois. À l’âge de 22 ans, Thijssen s’était révélé sur les routes de la Vuelta 2020 en terminant deuxième et cinquième d’étapes au sprint. Son train de sprint sera complété par Julius Johansen, qui effectue ses débuts sur un Grand Tour.

« Les top 10 obtenus sur le Tour et le Giro par Louis Meintjes, Jan Hirt et Domenico Pozzovivo nous ont encouragé à convoquer un solide noyau de grimpeurs pour ce troisième et dernier Grand Tour de la saison. Ainsi, nous pourrons exploiter diverses options tactiques dans l’optique de décrocher un top 10 à Madrid. Nous pourrons affiner notre stratégie après les journées piégeuses aux Pays-Bas et les étapes explosives dans le Pays basque. » « Notre sprinteur Gerben Thijssen a franchi un cap depuis le début de saison. Sa brillante victoire sur le récent Tour de Pologne démontre qu’il est prêt à lutter pour la victoire d’étape lors des arrivées au sprint. Il peut compter sur le soutien de Julius Johansen et Boy van Poppel, deux coéquipiers habitués à composer son train de sprint, qui étaient d’ailleurs à ses côtés lors de sa victoire en Pologne. » « Notre sélection est capable de s’imposer quel que soit le terrain, j’en suis convaincu. Avec Jan Bakelants et Rein Taaramäe, nous disposons de sérieux atouts dans les étapes favorables aux échappées au long cours. Taaramäe l’a encore démontré au Giro sur l’étape de l’Etna, et Bakelants en a fait de même sur le Critérium du Dauphiné. »

« J'étais très ému en arrivant sur les Champs-Elysées au mois de juillet dernier. J'ai travaillé si dur pour à nouveau faire partie du top 10 sur un Grand Tour, pour la première fois en cinq ans. J’y étais presque parvenu la saison dernière sur la Vuelta, mais une chute à deux jours de la fin en a voulu autrement. C’est ce qui a rendu le résultat sur le Tour encore plus spécial. Depuis, je pense avoir bien récupéré et je me sens prêt à réaliser cet enchaînement Tour-Vuelta pour la cinquième fois de ma carrière. Par le passé, j’ai obtenu de bons résultats en enchaînant ces deux Grands Tours. Les sensations étaient bonnes sur la Vuelta l’an dernier, ce qui me donne beaucoup de confiance. Nous sommes venus avec une forte équipe de grimpeurs, ce qui nous offre plusieurs options en montagne. Nous aurons souvent des étapes qui nous conviennent, où nous pourrons envisager d’attaquer. Pour ce qui me concerne, ma place au classement général déterminera si je pourrai adopter un style de course offensif comme sur le dernier Tour de France. Quoi qu’il arrive, je vais tout mettre en oeuvre pour obtenir le meilleur résultat final à Madrid. »

« Sur la Vuelta l’an dernier, j’ai saisi une opportunité exceptionnelle de remporter une étape et porter le maillot de leader sur un Grand Tour. Pour un coureur comme moi, qui doit miser sur l’offensive, il faut presque un miracle pour réaliser ce coup double. Pour cela, il faut que les leaders laissent l’opportunité aux échappées de se disputer la victoire d’étape au début de l’épreuve, quand les écarts ne sont pas encore conséquents. Sur cette Vuelta, il y aura également des opportunités pour l’échappée matinale de se disputer la victoire d’étape. Je vais aborder les évènements au jour le jour, car je ne peux pas encore prédire les étapes sur lesquelles je pourrai passer à l’offensive ou s’il est préférable que je reste auprès nos grimpeurs Jan Hirt, Louis Meintjes et Domenico Pozzovivo. J’espère pouvoir me montrer au moins une fois dans une belle échappée. J’aurai à cœur d’aider nos trois leaders pour le général, comme sur la Vuelta l’an dernier ou le Giro au mois de mai. Je me suis préparé à cent pour cent, je suis prêt à donner le meilleur de moi-même et à jouer un rôle important à leurs côtés. »

« J’ai franchi un palier depuis mon arrivée chez Intermarché-Wanty-Gobert et je me présente avec ambition au départ du deuxième Grand Tour de ma carrière. Ma victoire sur le Tour de Pologne a démontré que je suis capable de rivaliser avec des sprinteurs du même calibre que ceux présents ici, sur cette Vuelta. Mon objectif est de viser le podium lors des étapes de plaine, et pourquoi pas rêver d’une victoire. Julius Johansen et Boy van Poppel sont des coéquipiers en qui je peux avoir une confiance aveugle dans les derniers kilomètres. Lors de chacune des courses que nous avons faites ensemble cette saison, ils se sont livrés à 200% pour m’amener dans la meilleure position possible à l’entame du sprint. Sur cette Vuelta, ce sera sans doute dans le sillage d’un coureur comme Tim Merlier, qui selon moi sera l’un des favoris. Immédiatement après le chrono par équipes, nous aurons deux étapes pour les sprinteurs. Ce seront deux excellentes opportunités pour moi de récompenser la confiance que l’équipe place en moi depuis mon arrivée. »

« Le Grand Départ de cette Vuelta aux Pays-Bas a une signification particulière pour moi. Utrecht est la ville où je suis né et où j’ai vécu pendant quelques années. Mes proches seront présents, ce sera très spécial. Dimanche, nous passerons à cinq kilomètres de ma résidence. C’est évidemment un énorme facteur de motivation. C’est maintenant mon huitième Grand Tour, à chaque fois j’ai endossé le rôle de poisson-pilote. Ensemble avec notre sprinteur Gerben Thijssen, nous avons préparé cette Vuelta depuis l’hiver dernier. Depuis, nous avons forgé une relation de confiance et des automatismes. Nous avons remporté deux belles victoires et obtenu de nombreux accessits. Julius Johansen a joué un rôle majeur dans la réussite de notre train de sprint. Son expérience sur la piste lui permet notamment d'enchainer plusieurs longs relais dans l’emballage final. Ainsi, je peux prendre moins de risques pour rester devant et je peux économiser mon énergie pour lancer Gerben dans les derniers 1000 mètres. Nous sommes convaincus que notre solidarité puisse nous conduire sur le podium au cours de cette Vuelta, avec pourquoi pas une victoire à la clé. »

RESULTS

General Classification

SHARE ARTICLE

Facebook
Twitter
LinkedIn
WhatsApp
Email
Consentement à l'utilisation de Cookies selon le RGPD avec Real Cookie Banner